Incendie d’un des bastions des gilets jaunes

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C’est ce dimanche 16 février que le rond-point au nord de Châtellerault, qui est un des bastions des gilets jaunes a pris feu. Deux lances ainsi qu’une douzaine de pompiers ont été mobilisés pour venir à bout de l’incendie. Les gilets jaunes ont été priés de libérer le lundi le rond point qu’ils occupaient depuis plusieurs semaines.

Le monument enflammé sur une quinzaine de mètres

Les pompiers ont fait de leur mieux pour venir à bout des flammes. Jusqu’à 22 heures, les soldats du feu étaient toujours entrain de lutter contre les flammes. L’extinction s’avérait difficile, parce que le monument était enflammé sur une quinzaine de mètres. Du matériel a également été détruit, dont cinq véhicules qui étaient suspendus à l’œuvre.

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Un habitant de Châtellerault, du nom de Pascal est toujours touché par l’affligeant spectacle qui s’est déroulé sous ses yeux. C’est accompagné de sa femme qu’il se rendait sur le rond-point au nord de la ville pour se renseigner sur le mouvement des gilets jaunes. C’est ainsi qu’ils sont tombés sur des voitures de polices et de pompiers qui faisaient de leur possible pour éteindre l’incendie.

La tristesse de l’auteur du chef d’œuvre

Le rond point de la Main Jaune est une œuvre d’un artiste qui porte le nom de Francis Guyot. Ce dernier était présent le dimanche au rond point quand son ouvrage était la proie des Flammes du Monde. Il n’a pas voulu se prononcer sur l’incident pour le moment. L’homme n’a cependant pas réussi à dissimuler sa tristesse.

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L’une des gilets jaunes les plus connues de ce rond point, Valérie, s’est également désolé du spectacle. Elle n’était pas présente lorsque le monument de la Main Jaune prenait feu, c’est pour cela qu’elle dit attendre de connaître les causes de l’incendie pour pouvoir se prononcer.

Ce qui lui a le plus fait souffrir, c’est que ce symbole de la mobilisation de Châtellerault soit la proie des flammes.

La désolation des hommes politiques de Châtellerault

Jean-Pierre Abelin, qui est le maire de Châtellerault, n’a pas caché sa tristesse face à ce désastre. Sur Twitter, il se dit très triste pour l’auteur de ce chef d’œuvre.

Il ajoute que la Main Jaune était devenue un totem pour Châtellerault. Pour sa réalisation, 500 personnes ont dû y participer.

Le politicien poitevin, Jean-Pierre Rafarin, a également réagi à la suite de l’incendie en précisant que le totem de l’identité ouvrière et industrielle de la ville n’a pas pu résister à la violence.