Faut-il miser sur l’immobilier locatif longue durée ou plutôt opter pour la location de courte durée ? C’est là une question clé que tout investisseur doit se poser. Il n’existe pas, nous explique Philippe Germain, de réponse unique à cette question. Le choix à faire dépend en grande partie du type de bien, de sa localisation et des contraintes locales du marché locatif.
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Le locatif à court ou à long terme : Philippe Germain nous explique les principales différences
La location à court terme concerne des biens pour des séjours de courte durée, qu’il s’agisse de louer à des vacanciers ou des professionnels en déplacement. Les logements concernés sont le plus souvent des meublés. L’exemple le plus connu concerne les appartements Airbnb, mais il existe bien d’autres formules ou prestataires, comme le rappelle Philippe Germain, investisseur expérimenté et fondateur de CEG Invest.
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A l’inverse de la location court terme, la location long terme recouvre des biens donnés à bail sur une ou plusieurs années. La location s’effectue en nu. Le court terme entraîne des changements fréquents de locataires, tandis que les baux d’habitation long terme offrent une stabilité appréciable aux investisseurs bailleurs.
Ces dernières années, explique Philippe Germain, de nombreux investisseurs ont misé sur le court terme, dans le but d’obtenir une meilleure rentabilité. Mais aujourd’hui, face à la crise du logement, les locations court terme font l’objet de nombreuses critiques, par exemple en France, où certaines municipalités cherchent à les interdire.
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Le fondateur de CEG Invest conseille aux investisseurs indécis de confier le choix à des spécialistes de l’immobilier, en participant à une levée de fonds pour un projet résidentiel long terme ou à l’aménagement d’un complexe touristique, pour du locatif court terme. Philippe Germain rappelle à cette occasion que la supervision de l’AMF Québec (Autorité des marchés financiers) permet de sécuriser les opérations financières dans les différents secteurs, en offrant plus de transparence.
Philippe Germain aborde les contraintes et les avantages du court et du long terme
Philippe Germain lui-même mise sur une association des deux formules, qui ont chacune leurs avantages pour l’investisseur. Ainsi, sa société CEG Invest a lancé deux programmes immobiliers, dans le résidentiel et le commercial, aux Etats-Unis, dans la ville de Beacon. Mais en parallèle, Philippe Germain s’intéresse aux villas de luxe et aux résidences de tourisme au Brésil. L’idéal pour un portefeuille diversifié ! En participant à des programmes de location long terme et court terme, l’investisseur combine les avantages des deux types de locatif et réduit les risques associés. L’AMF Québec (Autorité des marchés financiers) et autres régulateurs garantit par sa supervision que les principes de transparence sont respectés dans ce type d’opérations de levée de fonds.
La principale raison d’investir dans le locatif court terme réside dans des revenus plus élevés, explique Philippe Germain. En effet, le loyer mensuel d’une location en nu est généralement bien plus bas que les revenus cumulés d’une location touristique sur la même durée, ces revenus étant souvent calculés par semaine ou même à la nuit. Néanmoins, l’investisseur devrait toujours se pencher sur les contraintes locales : les sites touristiques et leurs abords se prêtent idéalement à l’investissement dans le locatif de courte durée, qui peut aussi être envisagé dans des zones économiquement attractives, pour l’hébergement des commerciaux en déplacement.
Mais le court terme n’a pas que des avantages. Le turn over des clients est important, ce qui entraîne davantage de dégradations, indique Philippe Germain. L’investissement initial doit comprendre le mobilier. Il faut aussi penser à la gestion locative et, dans l’idéal, la déléguer. Pas question, affirme Philippe Germain, que l’investisseur s’occupe du ménage, des draps ou de la remise des clés, ce n’est pas son métier ! A l’inverse, certains investisseurs gèrent eux-mêmes leurs immeubles locatifs pour des baux de longue durée.
L’étude de marché pour du locatif courts séjours doit être particulièrement soignée, explique le fondateur de CEG Invest. Il en va de même de l’étude financière, en raison des frais de gestion plus importants et des risques liés à la vacance locative, par exemple pour des logements à la mer qui risquent de ne pas être occupés en hiver. L’investisseur peut aussi participer à une levée de fonds pour un projet mené par des professionnels. La supervision de l’AMF Québec ou autres régulateurs devrait le rassurer, selon Philippe Germain, dans la mesure où elle contribue à sécuriser les opérations financières.
Philippe Germain et l’AMF Québec
Pour Philippe Germain, dans le contexte actuel de crise financière, l’AMF Québec joue un rôle crucial en tant qu’organe de supervision. L’Autorité des marchés financiers de la province supervise les principales opérations financières. En ce sens, elle garantit la sécurité et la tranquillité d’esprit des investisseurs.
Les levées de fonds immobilières, tout comme les autres opérations financières, sont soumises à la supervision de l’AMF Québec. Il est notable que plusieurs autres provinces canadiennes envisagent d’adopter des structures similaires, s’inspirant du modèle et de l’efficacité de l’AMF Québec.
En surveillant de près les transactions financières, l’AMF Québec renforce la confiance des investisseurs individuels et leur assure une plus grande sérénité.